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La migration éventuelle de tout ou partie de ce caillot vers une artère pulmonaire provoque une embolie pulmonaire, affection grave, parfois mortelle.
Points-clés
- Avant de débuter une prévention des thromboses veineuses profondes, il importe de prendre en compte le contexte clinique et les caractéristiques du patient pour mettre en balance le risque de thrombose avec le risque d'hémorragie lié au traitement.
- La prévention des thromboses veineuses profondes est justifiée notamment dans les suites de certains polytraumatismes, d'une chirurgie abdominopelvienne majeure ou de la pose d'une prothèse de la hanche ou du genou.
- Une héparine de bas poids moléculaire (HBPM) est le traitement préventif de premier choix des thromboses veineuses profondes, en l'absence d'insuffisance rénale sévère. Ce traitement justifie un suivi de la numération plaquettaire.
- La warfarine, un antivitamine K, est une alternative à l'héparine. Les contraintes et les risques liés à son utilisation sont à prendre en compte : activité anticoagulante obtenue en 2 à 3 jours, marge thérapeutique étroite, nombreuses interactions médicamenteuses et alimentaires avec augmentation ou diminution de l'effet anticoagulant.
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 Traitements à écarter en prévention des thromboses veineuses profondes
Fluindione. La fluindione, un antivitamine K, expose à plus d'effets indésirables graves que la warfarine, dont des réactions immunoallergiques, notamment cutanées et rénales parfois irréversibles qui surviennent surtout au cours des 6 premiers mois de traitement. En France, la présentation de la fluindione en comprimés à couper pour adapter les doses expose à un risque accru d'erreurs de doses.
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©Compétence 4 • Février 2019
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"Thromboses veineuses profondes : prévention"
Compétence 4 • 2019 ; 2 (14) : 44-49. > Pdf (réservé aux abonnés)
