Actualités
PRATIQUES DE SOINS Lombalgie aiguë chez un adulte
Chez les adultes, les lombalgies aiguës sont des douleurs musculosquelettiques fréquentes qui surviennent en bas du dos et durent moins d’un mois (alias "lumbagos"). Comment les reconnaître ? Quels traitements sont à privilégier ? Et lesquels sont à écarter ?
PartagerFacebookTwitter

Points-clés

  • Chez les adultes, les lombalgies aiguës non spécifiques sont des douleurs du bas du dos qui durent moins d'un mois. En général, elles régressent spontanément en quelques jours à quelques semaines. Les récidives sont fréquentes.
     
  • Le maintien d'une activité physique quotidienne compatible avec la douleur contribue au soulagement d'une lombalgie aiguë non spécifique. L'application de chaleur sur la zone douloureuse soulage parfois.
     
  • Quand un médicament antalgique est jugé utile, le paracétamol est le premier choix. Son efficacité souvent insuffisante conduit à utiliser d'autres antalgiques, en particulier un AINS tel que l'ibuprofène ou le naproxène
     
A écarterSignes d'alerte lors d'une lombalgie aiguë

Chez les adultes qui ont une lombalgie récente, diverses situations cliniques, justifiant des examens paracliniques et des soins particuliers en urgence, sont à rechercher, notamment :
  • un cancer, en cas d'antécédent de cancer, perte de poids inexpliquée supérieure ou égale à 5 kg, lombalgie inhabituelle après l'âge de 50 ans ;
  • une infection, en cas de fièvre, contexte d'infection urinaire, cutanée ou respiratoire, usage de drogue intraveineuse, immunosuppression (notamment corticothérapie au long cours) ;
  • un rhumatisme inflammatoire, en cas de douleurs d'installation progressive avant l'âge de 40 ans, raideur matinale, limitation des mouvements du rachis ;
  • un traumatisme vertébral manifeste ou une fracture du rachis, en cas d'antécédent de traumatisme manifeste, âge supérieur ou égal à 50 ans, corticothérapie au long cours ;
  • une atteinte neurologique grave telle qu'un syndrome de la queue de cheval (lié à une compression des racines nerveuses au bas du dos) ou un déficit neurologique rapidement progressif, en cas d'association à certains des signes suivants : rétention urinaire ou incontinence par regorgement ; anesthésie cutanée atteignant la région périnéale ; affaiblissement musculaire ou diminution notable de la sensibilité d'un ou des deux membres inférieurs ;
  • une déformation structurale importante du rachis (4,6,10).

Le texte complet est réservé aux abonné·e·s.

Télécharger le PDF"Lombalgie aiguë chez un adulte"
Compétence 4 • 2023 ; 6 (63) : 75-81. > Pdf (réservé aux abonnés)

 

©Compétence 4 • Mars 2023

Url image

ESSAI Prévention

Déjà ' " , ; :



> Toutes les Actualités

Abonnez-vous Pas encore abonné·e ?
Prolongez votre lecture !
 Je m'abonne